Stéphanie Martial est en création de son nouveau spectacle : "Notes d'une tueuse !". Elle sera en one musical show, accompagnée de son piano et de quelques autres instruments qu'elle affectionne. Entre compositions et reprises, elle nous racontera une histoire terrifiante... mais saura nous enlacer de sa douceur, nous rendre léger avec sa généreuse jubilation... mais enfin... dans quel coeur plantera-t-elle son couteau croche???? Vous serez au courant de toutes les manigances de l'artiste au fur et à mesure de l'avancée de la création ! Juste le temps de cacher les corps...

Pour ceux qui se souviennent dans l'épisode précédent, Roméo et Juliette n'étaient pas morts. Ils ont même eu une fille qui s'appelle Margot. Cette dernière a purement et simplement abandonné ses parents pour aller vivre sa propre vie de personnage libre de tout auteur de didascalies, ou autres indications en italique dans le texte de sa vie.

En tant que digne fille de ses shakespeariens de parents, elle est fatalement et betement tombée amoureuse. Mais pour faire mieux que ses parents, elle est tombée amoureuse d'un assassin. C'était une petite vie bien tranquille. A ses côtés elle apprenait beaucoup de choses, mais jamais sans pratiquer. C'était par curiosité et par soutien moral. Il lui parlait de ses petits soucis, des réunions syndicales interminables sur les heures supplémentaires non rémunérées dans les professions criminelles. Car même si beaucoup sont auto-entrepreneurs, une grande partie est salariée à temps plein. Il ya beaucoup de monde à éliminer. La vie était merveilleuse. Avoir un homme consciencieux, ya pas mieux.

Bref, tout allait très bien. Elle l'attendait sagement tous les soirs.

Puis un jour elle se rendit compte que les syndicats s'appelaient Svetlana, qu'elle faisait 1m80, des seins siliconnés jusqu'aux fesses, ou l'inverse, et des faux cils à rayer le parquet.

Vivant auprès d'un assassin, Margot su quelle attitude adopter. Enfin à peu près. Elle a agit.

La mère de Svetlana n'ayant plus de nouvelle de sa fille (et surtout plus d'oseille dans la soupe), ni de l'amant (dont elle se foutait éperduement, à part que c'est lui qui achetait les sacs Vuittons que sa fille lui refilait, mais ça on s'en fout aussi), bref la mère de Svetlana, qu'on ne nommera pas (parce qu'elle ne le mérite pas), a débarqué en France et a accusé Margot d'avoir dissout sa fille, et éventuellement l'amant vuittonien.

Margot se retrouve au cachot, devant les tribuneaux, devant se défendre d'un crime qu'elle n'a pas commis... de cette manière là. Enfin, peut-être... Mais non quand même... à moins que...

La disparation d'Erwan le Gouer (oui, lui on le nomme quand même, même s'il ne le mérite pas non plus) et de Svetlana est elle l'oeuvre d'un crime passionnel? Un crime commis par Margot elle-même? Où sont les corps des victimes? Y a t il vraiment des victimes?

Seul le carnet de notes de Margot pourra nous révéler la vérité.

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